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  • Photo du rédacteurNicolas J. Preud'homme

Déborah : le Collectif devient le Carnet

Dernière mise à jour : 7 déc. 2018


Suite à plusieurs remarques formulées dans ces premiers mois d’existence du Collectif Déborah, regrettant l’anonymat de ses premières publications et le manque de transparence sur sa composition, j’ai pris conscience qu’il était de mon devoir de publier un message explicatif visible par toutes et tous.

Le Collectif Déborah a bien été créé sur mon initiative personnelle. Entre l’automne 2017 et la fin du mois de janvier 2018, j’ai consulté amis, connaissances et contacts dans le milieu chrétien sur l’opportunité de créer un mouvement défendant dans l’Église et la société les valeurs de justice, d’égalité et de tolérance. Parmi les diverses réponses reçues, deux ont été particulièrement encourageantes, même si elles n’allaient pas jusqu’à accepter de cosigner la lettre aux Églises, qui faisait figure de première publication. Je me suis alors estimé prêt à lancer officiellement le Collectif Déborah au début du mois de février dernier. Trois erreurs ont alors été commises par moi.

1. Dans ce message de février se trouvait, en plus de cette lettre aux Églises, un mémorandum servant de profession de foi, qui reprenait plusieurs idées que j’avais exposées auparavant dans mes consultations, mais que j’avais malheureusement négligé de faire lire à mes connaissances dans cette version rédigée par moi.

2. Les documents publiés dans ce premier message utilisaient le pronom « nous ». Il s’agissait dans mon esprit de parler au nom des personnes qui partageraient nos idées et accepteraient d’adhérer au mouvement dans les temps à venir. Cependant, quand ce message a été envoyé, il n’y avait, hormis mon cas, aucune adhésion officielle, mais seulement deux personnes qui avaient exprimé leur sympathie sur la lettre aux Églises. Aussi, je regrette d’avoir abusé de cette formulation qui donnait l’image d’un mouvement déjà constitué alors qu’il était tout juste en train d’être lancé.

3. J’ai choisi de signer par mon nom au bas de mon témoignage personnel figurant dans le mémorandum, mais de ne pas l’indiquer dans le reste des écrits que j’avais rédigés pour ce message de lancement. Il s’agissait dans mon esprit de ne pas faire preuve d’égocentrisme et de signifier que ce mouvement avait vocation à être une œuvre collective. J’ai donc choisi d’apposer la signature « Collectif Déborah ». En devant préserver la discrétion sur l’identité de l’auteur, l’anonymat a visiblement desservi le sens et la portée de cette initiative par son manque de transparence. Par la suite, gérant la messagerie électronique, la page Facebook et le blog, j’ai tenté de corriger ces erreurs initiales. Mes efforts ont cependant été insuffisants à mon sens pour justifier le manque de signatures personnelles sur nos publications. Je dois dire ici que je suis resté pendant ces huit premiers mois l’auteur de l’ensemble des billets publiés sur notre page Facebook et notre site Internet, en dépit de mes appels à une participation libre et ouverte. Le manque de personnes régulièrement investies dans le travail du mouvement a rendu de fait inadéquate la qualification de collectif pour cette initiative qui portait une empreinte excessivement personnelle.


Par ce message, je vous présente toutes mes excuses pour n’avoir pas été à la hauteur des enjeux lors de ce moment crucial où cette initiative a été lancée. Afin de pouvoir refonder cette action sur des bases saines, j’ai proposé une consultation sur l’avenir du Collectif Déborah aux adhérents et aux personnes intéressées par le mouvement.

Il a été décidé à l’issue de cette consultation de transformer le Collectif en un blog personnel, le Carnet Déborah, tenu en mon nom propre pour plus de transparence et de simplicité. La parole d’autrui garde cependant toute sa place dans ces publications que j’assume désormais toutes en mon nom propre.




Si je m'engage, c'est en tant que chrétien. Je m'engage à respecter chaque personne. Mes critiques n'oublient ni mes propres faiblesses, ni tout le bien que font les autres. Je souhaite penser, témoigner et agir avec vous pour construire une foi plus juste, plus égalitaire et plus tolérante. Le voulez-vous aussi ?

Nicolas J. Preud'homme.

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